4 Questions à Mathieu Castagnet

Publié le dimanche 2 septembre 2018

Nous avons posé 4 questions à Mathieu Castagnet (FRA) - N°2 français, N°26 mondial et tête de série N°3 de l'open :

1. Mathieu, l’année dernière, tu avais atteint les quarts de finale mais une blessure t’avait empêché d’aller peut-être plus loin. Ton ressenti sur le tournoi ?
J’ai été conquis par l’atmosphère que dégage cet événement. Même si je garde un goût amer de cette blessure au mollet, je suis toujours très excité de participer à ma seconde édition. Clairement, je suis nettement plus emballé de jouer sur un court vitré dans un lieu confiné sans avoir les conditions climatiques à gérer. C’est la raison pour laquelle cette édition me donne très envie de venir.

2. Après des blessures successives, tu retrouves une certaine régularité physique. Cela a été dur de sortir de cette mauvaise période ?
J’ai vécu un calvaire et Il faut le vivre pour le comprendre honnêtement. Il m’a fallu 1 an et demi pour arrêter cette descente aux enfers. Depuis le 1er février 2018, je me sens bien physiquement et j’ai pu enchaîner de nombreux événements sans encombre. Je suis donc confiant pour l’avenir.

3. Il y a peu de tournois PSA réputés en France. Est-ce que c’est quelque chose de différent de pouvoir jouer devant son public ?
Ce qui me plaît, c’est de pouvoir jouer un événement de qualité à 1 heure de chez moi. Nous voyageons beaucoup toute l’année et cela me fait réellement plaisir. Si on y ajoute, un public français et un lieu historique alors là c’est démentiel ! Je n’ai toujours pas eu la chance d’être soutenu par le public français à Nantes puisque j’avais rencontré Lucas au premier tour. J’espère jouer des étrangers cette fois-ci.

4. Cette année, l’équipe de France a remporté un 3e titre de Champion d’Europe en battant les Anglais en finale (ndlr : l’Angleterre détient 40 titres sur 45 éditions). Tu as participé grandement à cette victoire en battant l’incroyable James Willstrop 3 jeux à 0. C’était important ?
Ce titre restera à jamais dans ma mémoire. J’ai tellement été déçu de ne pas avoir été à 100 % aux championnats du monde par équipe à Marseille qu’il me fallait cette revanche. J’ai tellement été diminué par toutes ces blessures que je trouvais la situation injuste. Contre James, j’étais revenu le temps d’un instant le joueur top 10 que j’ai pu être. C’était une grande satisfaction.